POESIE JARDINIERE ...

Divine Nature inspirée .... et inspirante !!! 
La pluie a fait son grand retour au jard' Ain chuchotant d'une voix cristalline  les prémices d'une belle symphonie automnale  ...
Après un été aussi déroutant, se pourrait-il que l'on nous fasse le cadeau d'un automne éblouissant ?! 
Les asters et les anémones sont sur le pied de guerre et tentent de rattraper la floraison déjà bien installée des kalimeris...  
Les sauges, les chrysanthèmes et les dahlias si peu loquaces jusqu'à présent se sont redressés, prêts à soutenir une conversation de mots doux et fleuris pour mieux répondre  aux poèmes parfumés de ces dames les roses ....
Les arbres et arbustes qui semblaient si las de cet été brûlant tendent à nouveau leurs bras vers l'astre solaire comme pour implorer enfin un peu de clémence .... ou peut être encore, afin de bénir cette manne providentielle tombée du ciel ....
La nature a retrouvé belle allure, ou presque ... les images et les tableaux se succèdent aujourd'hui sans mes petits blablas (une fois n'est pas coutume !!!) mais vous trouverez, comme d'habitude lorsque je fais voeu exceptionnel de silence, le nom des fleurs en passant sur l'image si vous le souhaitez ! 
Partageons  ensemble et dès à présent, nos quelques instants de poésie jardinière ...

Et pour demeurer dans le contexte de la poésie jusqu'au bout, je conclurais aujourd'hui avec ce joli petit poème d' Emile Verhaeren et vous donne rendez-vous très vite dans un billet un peu plus "bavard" puisque je vous parlerais de mes derniers coups de coeur cueillis dans une jolie petite foire aux plantes rares de Châtillon-Sur-Chalaronne ..... et là ...vous le savez déjà,  je suis souvent intarissable !!!

Hélas ! les temps sont loin des phlox incarnadins
Et des roses d'orgueil illuminant ses portes,
Mais, si fané soit-il et si flétri - qu'importe ! -
Je l'aime encore de tout mon cœur, notre jardin.

Sa détresse parfois m'est plus chère et plus douce
Que ne m'était sa joie aux jours brûlants d'été;
Oh ! le dernier parfum lentement éventé
Par sa dernière fleur sur ses dernières mousses !   -°-°-°-°-°-
 

Citation du jour :

Dès que j'entre au jardin, le temps disparaît, l'âge ne compte plus. J'ai la certitude que rien de triste ne peut m'y arriver, si ce n'est la difficulté de le quitter. 

Maria Hofker